Dossier « redevabilité » (rendre compte des réalisations pour la parité)

LA REDEVABILITÉ en matière de parité, c’est demander aux autorités nationales, provinciales et locales de rendre compte de ce qu’elles ont réalisé dans les institutions, les établissements et les services publics dont ils ont la responsabilité pour faire progresser la parité. Cette « redevabilité » est aujourd’hui devenue une obligation légale puisque l’Article 32 de la «loi sur la parité» demande que « les institutions nationales, provinciales et locales, les établissements et les services publics, publient les mesures prises en vue de la mise en œuvre de la parité et procèdent à leur évaluation annuelle ». Il est donc essentiel de veiller à ce que la redevabilité soit effective par le respect de cette obligation pour toutes ces structures de rendre compte en publiant les mesures qu’ils ont prises dans l’année écoulée en vue de faire des progrès vers la parité.

Ce dossier contient donc des « outils pour la redevabilité en matière de parité et de genre » qui ont pour objectifs de :

  • faire connaître largement cette obligation de redevabilité des institutions en matière de genre et de mise en œuvre de la parité.

  • rappeler, en temps opportun, à toutes les institutions concernées qu’elles ont l’obligation de faire annuellement un rapport d’évaluation des « mesures prises en vue de la mise en œuvre de la parité » ;

  • organiser, en collaboration avec les OSC de défense des droits des femmes présentes à la base jusqu’au niveau local, le monitoring/surveillance de la publication des mesures prises et du rapport d’évaluation annuelle par les institutions concernées, en priorité à Kinshasa et dans les territoires des provinces du Sud et Nord-Kivu pour lesquelles des Etats des lieux de la parité (2015) ont été établis par l’Observatoire de la parité (avec l’appui de International Alert) . Il ne s’agit pas seulement de monitorer les « mesures prises en vue de la mise en œuvre de la parité » par les institutions nationales et provinciales (parlement, gouvernement, ministères, etc.) mais aussi par les institutions locales (villes, communes, secteurs, chefferies, etc.)